Yves Marchand

Le triomphe de la connerie

Essai satirique

17,00 €

Pas question de ne s’en prendre qu’aux cons. Il y en a trop. Il vaut mieux débusquer la connerie. À la racine. Elle s’est insinuée partout, dans l’enseignement, la justice, la santé, l’économie, la politique, la religion, la guerre, la presse et l’écologie. La connerie n’est pas seulement l’œuvre des cons. La plus tenace, celle qui colle à la société comme la glu, est celle qui vient de la masse elle-même. Mais quand les experts s’en mêlent, elle atteint des sommets. Lorsqu’on veut freiner l’immigration, l’Europe nous oblige à faire un pont d’or aux clandestins. Lorsqu’on veut expulser les indésirables, la justice nous l’interdit. Lorsqu’on veut plus de médecins français, le ministère de la Santé fait appel aux Roumains, aux Syriens et aux Libanais. Lorsqu’on veut un enseignement public performant, les syndicats font débarquer les cancres dans les universités. Lorsqu’on veut une presse objective, les réseaux sociaux deviennent la référence. Lorsqu’on veut un monde dépollué, on s’en prend au nucléaire décarboné. Lorsqu’on veut la laïcité, le Pape fait des courbettes aux Imams, et lorsqu’on veut la paix, la solution, c’est la guerre. Alors, la connerie triomphe et devient « fait de société ». En neuf chapitres et une conclusion, l’auteur, non sans humour, scrute la connerie, la dénonce et nous met en garde. Sans trop d’illusions.