Le Dit des Rues de Paris Couverture
Guillot De Paris

Le Dit des Rues de Paris

17,00 €

Écrit dans les années 1300, Le Dit des Rues de Paris apparaît pour la première fois dans un manuscrit du milieu du XIVe siècle qui donne à Guillot de Paris sa place parmi une foule de diseurs anonymes ou fameux. Dans le chapelet des noms de rues, Guillot donne à sa déambulation poétique la force d'un tableau vivant de la ville grouillante et indisciplinée de l'époque. Litanie d'un mythe naissant, la liste des rues métamorphose la ville en un gigantesque bazar où les métiers parisiens côtoient le Paris interlope des rôdeurs et des petites gens. Cette fresque pittoresque n'oublie pas les petites dames de Paris ni les tavernes qui ponctuent très régulièrement la promenade de Guillot. La savoureuse description de la ville, portée par le vers cahotant et les calembours de Guillot, est l'occasion de revisiter la langue colorée du Paris populaire, son argot et ses plaisanteries phonétiques, qui brossent pour le lecteur le vivant portrait des figures riboteuses et dissipées du Paris au XIVe siècle. Ce document exceptionnel, qui constitue l'un des premiers textes traitant du Paris médiéval, avait fait l'objet, en 1875, d'une édition pionnière qui profitait des apports de la toute jeune philologie et de l'érudition d'un jeune topographe, Edgar Mareuse, qui l'avait enrichie d'une préface et d'un appareil de notes sans précédent, et qui avait trouvé dans le poème de Guillot le tracé d'un plan. Dans la nouvelle édition du Dit des Rues de Paris, soigneusement revue à partir du manuscrit BN fr. 24432, le poème est présenté et traduit par Catherine Nicolas, maître de conférences en Langue et Littérature du Moyen Âge à l'université Paul-Valéry de Montpellier.

Fiche technique

Date de parution: 15 novembre 2012

Disponibilité: Disponible

ISBN: 978-2-84621-132-1

Format: 20 x 24cm

Pagination: 128 pages

Guillot De Paris

Écrit dans les années 1300, Le Dit des Rues de Paris apparaît pour la première fois dans un manuscrit du milieu du XIVe siècle qui donne à Guillot de Paris sa place parmi une foule de diseurs anonymes ou fameux. Dans le chapelet des noms de rues, Guillot donne à sa déambulation poétique la force d'un tableau vivant de la ville grouillante et indisciplinée de l'époque. Litanie d'un mythe naissant, la liste des rues métamorphose la ville en un gigantesque bazar où les métiers parisiens côtoient le Paris interlope des rôdeurs et des petites gens. Cette fresque pittoresque n'oublie pas les petites dames de Paris ni les tavernes qui ponctuent très régulièrement la promenade de Guillot. La savoureuse description de la ville, portée par le vers cahotant et les calembours de Guillot, est l'occasion de revisiter la langue colorée du Paris populaire, son argot et ses plaisanteries phonétiques, qui brossent pour le lecteur le vivant portrait des figures riboteuses et dissipées du Paris au XIVe siècle.